[Extinction] mort du dernier rhinocéros mâle blanc du Nord au Kenya

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La mort de Sudan, dernier rhinocéros mâle blanc du Nord, scelle à tout jamais le destin de cette sous-espèce désormais considérée comme éteinte, à moins que la science ne vienne au secours de la biodiversité.

Le dernier rhinocéros mâle blanc du Nord est mort

Au Kenya, le rhinocéros blanc du Nord baptisé Sudan est mort. Une nouvelle d’autant plus triste que ce mâle à la silhouette imposante était le dernier mâle de son espèce. Lui survivent seulement deux femelles qui, faute de géniteur, ne peuvent donc plus espérer procréer.

Cette nouvelle était toutefois attendu depuis un certain temps déjà puisque ce mammifère était âgé de 45 ans, ce qui est plus que respectable pour un rhinocéros blanc du Nord. Ces derniers temps, la santé de l’animal s’était considérablement dégradée, celui-ci ne parvenant plus à se lever et souffrant atrocement.
Ce sont donc les vétérinaires de la réserve d’Ol Pejeta située 200 kilomètres au nord de la capitale Nairobi qui ont pris la difficile décision d’euthanasier l’animal pour abréger ses souffrances.

Le dernier rhinocéros mâle blanc du Nord est mort est mort le 19 mars 2018.

La science pour sauver cette espèce ?

La disparition de Sudan sonne le glas de cette espèce, plus exactement de cette sous-espèce. Pourchassés par les braconniers pour leur corne, massacrés lors des combats qui ont fait rage il y a quelques décennies dans cette partie de l’Afrique, Sudan et ses congénères ont déjà été déclarés éteints à l’état sauvage il y a exactement une décennie.

Avant la mort du dernier mâle, des scientifiques ont prélevé du matériel génétique pour tenter de perpétuer le rhinocéros blanc du Nord grâce à la fécondation in vitro.
Une lueur d’espoir bien maigre puisque jusqu’ici, les vétérinaires ont déjà effectué plusieurs tentatives qui se sont systématiquement soldées par des échecs. De plus, les généticiens estiment qu’il faut au moins 1000 individus pour recréer une espèce et éviter les problèmes liés à la consanguinité.

Une fois encore, comme cela a été le cas pour le dauphin de Chine disparu en 2006, le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest disparu en 2011, le phoque moine des Caraïbes disparu en 2008 et bien d’autres espèces, seul l’homme est responsable de l’extinction du monde animal, et pas uniquement à l’autre bout du monde.

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