Toys « R » Us : les magasins français bientôt en liquidation ?

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La célèbre enseigne de jouets Toys « R » Us baisse le rideau de ses magasins aux Etats-Unis faute de repreneur. Si les boutiques en France n’étaient initialement pas concernées, il se pourrait bien que finalement, le réseau Toys « R » Us soit également contraint de fermer sur le sol tricolore.

735 magasins Toys « R » Us fermés aux USA

Depuis 1948, l’enseigne de magasins de jouets Toys « R » Us a fait rêver des générations d’enfants. Longtemps numéro 1 du marché, y compris en France, l’entreprise n’a toutefois pas su anticiper le « virage internet » et a vu son activité plombée par une dette croissante :

  • en 2000, Toys « R » Us passe un (trop coûteux) accord avec Amazon qui continue toutefois de lui grignoter toujours plus de parts de marché.
  • en 2005, les fonds KKR et Bain Capital font l’acquisition de l’entreprise américaine qui voit sa dette s’alourdir considérablement.
  • en septembre 2017, après des années à tenter de joindre les deux bouts et quatre ans sans le moindre bénéfice, l’entreprise finit par se déclarer en faillite pour ses magasins sur le sol américain, ce qui lui permet momentanément de continuer son activité.

Nouveau rebondissement ce jour puisque le siège de Toys « R » Us vient d’annoncer que, faute d’être parvenu à trouver un repreneur, il était contraint de baisser le rideau de ses 735 boutiques américaines et donc, de se délester de l’ensemble de ses activités aux Etats-Unis.

Les magasins Toys « R » Us en France sont-ils concernés ?

Officiellement, l’annonce du siège de Toys « R » Us ne concerne que les points de vente physiques des Etats-Unis, l’entreprise conservant ses activités dans les autres pays dans lesquels elle est implantée, notamment en Europe (Pologne, Portugal, etc), en Australie ou en Asie.

Toutefois, à en croire le Wall Street Journal, l’entreprise fondée par Charles Lazarus pourrait être contrainte de se séparer d’autres divisions, dont les 48 magasins français. Une indiscrétion malheureusement tout à fait plausible puisque l’enseigne de jouets n’est pas nécessairement en meilleure posture dans l’Hexagone, même si de nouveaux points de vente ont ouvert en 2017.

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